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Texte d'Annie Brisson-Proulx
Service des communications

En 2014, pour des raisons de sécurité, le Centre d’expertise hydrique du Québec a décidé de reconstruire le barrage du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie de la Sépaq. De là est née une belle histoire de solidarité entre les employés de ce parc et celui des Grands-Jardins, situé environ 75 kilomètres plus loin.

Le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie occupe environ 225 km carrés de la Réserve de la biosphère de Charlevoix, un vaste territoire que serpente la rivière Malbaie et sur lequel s’étendent notamment les lacs Malfait, Noir et du Porc-Épic. C’est sur la rivière Malbaie que se trouve le barrage qui a été reconstruit entre 2014 et 2015. Le barrage des Érables.

Certes, pour refaire le barrage, il a fallu que la Sépaq ferme son parc national pendant près d’une année. À l’époque, pour Brigitte Claveau,  présidente du SFPQ de la région Saguenay – Lac-Saint-Jean – Chibougamau – Charlevoix – Haute-Côte-Nord, l’annonce de la fermeture avait été une surprise. « Nos employés ont appris la nouvelle en même temps que les journalistes et les citoyens », avait-elle déploré sur la tribune du quotidien Le Soleil. À tout le moins, malgré l’annonce de la fermeture à la dernière minute, les travailleurs n’ont pas perdu leur emploi, et une partie des employés saisonniers ont été relocalisés dans le parc national avoisinant, le parc national des Grands-Jardins.

La relocalisation des employés du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie au parc national des Grands-Jardins a permis de créer un rapprochement entre les quelque 75 travailleuses et travailleurs des deux endroits. La garde-parc naturaliste et déléguée du SFPQ, Isabelle Lavallée, soutient que la relocalisation s’est très bien passée, particulièrement grâce au personnel des Grands-Jardins, qui s’est bien adapté et a fait preuve d’ouverture en accueillant les employés de son parc. « En agissant ainsi, le personnel des deux lieux a pu profiter de l’expertise de chacun et tisser des liens; une solution qui s’est avérée être gagnante pour tous », ajoute-t-elle.

L’équipe qui est demeurée dans le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie a quant à elle veillé au bon fonctionnement du site. Ce fut donc l’occasion pour plusieurs employés d’apprendre à connaître leurs collègues provenant d’autres services et appartenant à différents corps d’emplois et, finalement, de développer une complicité. Selon Isabelle, « ce réseautage a fortement aidé à améliorer l’ambiance de travail et le sentiment d’appartenance des employés au sein du parc ».

En bref, malgré les inquiétudes et les changements qu’entraînaient les travaux du barrage pour le personnel, la saison 2015 aura été une année de consolidation pour l’équipe des deux parcs avoisinants.

Isabelle Lavallée

Isabelle Lavallée

Hautes-Gorges de la Malbaie

Sept ans dans les Hautes-Gorges
En plus de se donner comme mission de susciter l’émerveillement de chacun des visiteurs du parc, à titre de garde-parc naturaliste, Isabelle est déléguée au sein du SFPQ. Son envie de s’impliquer est née lors de son congé de maternité. Pendant cette période, elle a décidé d’étudier plus en détail sa convention collective afin de s’assurer du respect de ses droits. À son retour au travail, il était naturel pour elle de faire profiter de ses connaissances à ses 50 collègues en leur offrant ses conseils et son assistance en tant que représentante syndicale.

Ce qu’elle aime le plus de son travail? Faire vivre une expérience multisensorielle aux visiteurs du parc : leur faire découvrir le parfum des arbres, les bruits de la rivière, la caresse de l’air frais. Tout cela en mettant en valeur le patrimoine naturel et historique des lieux, car, selon elle, il est primordial que les humains aient le plus de contacts possible avec la nature. « Il faut leur donner envie de la protéger, ainsi que toutes les espèces qui en dépendent. Après tout, nous protégeons ce que nous aimons et ce que nous connaissons », déclare-t-elle.

Drave

Construit en 1958 pour répondre aux besoins de la drave, le barrage des Érables (de bois) était aussi utilisé comme passerelle pour traverser la rivière Malbaie. Il a été rénové (en béton) en 2014-2015 au coût d’environ 6 millions de dollars.

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