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Jusqu’ici, on peut dire que l’été a été chaud! Avec la campagne électorale qui s’intensifie un peu plus chaque jour, la chaleur se fera davantage sentir sur la scène politique au mois de septembre.

Ces dernières semaines, on parle beaucoup de l’initiative prise par certains syndicats affiliés à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) d’installer dans l’espace public des affiches à connotation électorale. Il n’en fallait pas plus pour relancer le débat sur l’implication politique des syndicats. Le lien des syndicats avec la politique a toujours été une source de critiques de la part de nos adversaires. Le patronat et leurs lobbys voudraient bien avoir les mains libres pour influencer les décideurs politiques sans interférences.

Malheureusement pour eux (et heureusement pour les travailleuses et les travailleurs du Québec), les syndicats sont des organisations démocratiques. Leur implication – ou non – en politique est, comme dans tout autre domaine, déterminée démocratiquement par leurs membres. Les organisations syndicales ont donc des approches variées concernant la politique partisane : certaines ont le mandat de s’y impliquer, alors que d’autres pas du tout.

La mise en place d’élections à date fixe favorise une amplification des campagnes avant et après leur déclenchement pour tous les acteurs souhaitant influencer le débat public. En coupant la stratégie de l’effet de surprise du parti au pouvoir, on facilite la planification de campagnes d’influence auprès de la population à l’approche du vote. La politique est l’affaire de tous. Le résultat des élections à venir influencera tous les aspects de notre vie collective. Il est donc normal que les groupes citoyens œuvrant à la défense de l’environnement, des programmes sociaux et de la condition des travailleuses et des travailleurs du Québec s’y intéressent de très près. C’est leur rôle et il est déterminant pour la santé de notre démocratie.

Au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), la nature de notre implication politique est déterminée par nos statuts et règlements. Ces derniers prévoient que nous devons « agir comme un groupe de pression sociale et politique sans appartenance politique, chargé de promouvoir un projet de société axé sur la démocratie, le développement durable, le partage, l’équité, la solidarité et le progrès de la société »[1]. Nos membres souhaitent que leur organisation syndicale s’implique dans les grands enjeux sociaux, sans pour autant s’investir dans la politique partisane. Nous défendons donc leurs intérêts en étant actifs dans les débats, sans toutefois favoriser ou défavoriser un parti politique en particulier.

Sans aucun doute, en tant que travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, nous sommes doublement concernés par l’échéance électorale à venir. C’est ce vote qui nommera le futur premier ministre du Québec, notre employeur par la même occasion et avec qui nous aurons à négocier dans les prochaines années. La qualité de l’emploi de nos membres et de nos services publics dépendra aussi des orientations du nouveau gouvernement.

C’est pourquoi, dans les prochaines semaines, nous partagerons avec la population et les partis des idées nouvelles, destinées à proposer une vision moderne de ce que pourrait être la fonction publique du 21e siècle. Ce faisant, nous espérons sensibiliser à la fois les citoyennes et les citoyens et les partis politiques de l’importance et de l’accessibilité à des services publics de qualité. Nous dévoilerons également à nos membres le résultat des questionnaires sur les services publics que nous avons transmis à tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, afin qu’en tant qu’électeurs, ils puissent se prononcer le 1er octobre 2018 en toute connaissance de cause.

Les employés de l’État ne méritent pas de devenir la cible permettant de marquer facilement des points dans un débat partisan. Déjà, nous voyons certaines personnalités utiliser le fonctionnaire bashing à des fins électorales. Cette façon de faire a été trop injustement utilisée dans l’espace public depuis les années 80. Ce phénomène a commencé avec les compressions salariales imposées par le parti Québécois, et se poursuit avec la tendance austère bien connue des libéraux et l’intention affichée de la Coalition Avenir Québec (CAQ) de supprimer 200 000 postes de fonctionnaires « dans la bureaucratie »[2]. Nous avons déjà commencé à intervenir et continuerons de le faire tout au long de cette campagne pour défendre celles et ceux qui consacrent leur carrière à servir les citoyens du Québec.

[1] http://cdn.sfpq.qc.ca.s3.amazonaws.com/statuts/Statuts%202017_28-CS-02%20Vr%C3%A9vis%C3%A9e%202017-09-25.pdf  p. 7.

[2] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108277/ligne-depart-patrice-roy-francois-legault-caq

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