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Alors que l’État entreprend un grand virage vers l’adoption des technologies numériques et de l’intelligence artificielle, il n’a toujours pas mis en place les solutions pour mettre fin au bordel informatique et s’éloigner de l’influence des firmes de consultants et des grandes entreprises de nouvelles technologies. C’est l’un des constats présentés par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) lors de la commission parlementaire chargée d’examiner le projet de loi no 6, Loi édictant la Loi sur le ministère de la Cybersécurité et du Numérique et modifiant d’autres dispositions.

Depuis l’arrivée du gouvernement de la CAQ au pouvoir, le SFPQ constate une augmentation importante de ressources externes en informatique dans l’administration publique. En 2017, on dénombrait 2 297 consultantes et consultants œuvrant dans les ministères et les organismes publics. En 2020, ils étaient 3 141, une augmentation de plus de 35 %. Le SFPQ rappelle au ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, qu’il devra se donner les moyens de ses ambitions s’il veut réussir le virage numérique et mettre un terme au bordel informatique qui se poursuit au gouvernement du Québec.

« Si le gouvernement de la CAQ veut développer une véritable capacité de réalisation à l’interne dans le domaine du numérique et de la cybersécurité, il devra cesser sa coûteuse dépendance au secteur privé. Malheureusement, on peut se demander s’il souhaite réellement diminuer sa dépendance aux ressources externes en informatique et améliorer l’efficience de l’État ou s’il veut simplement donner l’illusion qu’il le fait », constate Christian Daigle, président général du SFPQ.

Le nouveau ministère de la Cybersécurité et du Numérique se heurtera à la pénurie de main-d’œuvre pour créer une telle expertise interne. Dans la fonction publique québécoise, on recense toujours près de 970 postes vacants en informatique, ce qui représente 12,2 % des postes dans ce domaine, une situation qui perdure depuis plus de 5 ans.

« Dans un domaine aussi compétitif que le numérique et la cybersécurité, le gouvernement devra trouver des façons d’attirer et de retenir son personnel. Ça prend plus que des beaux discours, ça prend des conditions de travail compétitives. Considérant les dépassements de coûts et les autres problèmes découlant du bordel informatique, une augmentation substantielle de la rémunération du personnel informatique ne serait pas une dépense frivole pour le gouvernement, mais un investissement pour l’ensemble des Québécoises et des Québécois dans le contexte de transformation numérique dans lequel nous nous trouvons », affirme monsieur Daigle.

Pour consulter le mémoire du SFPQ

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