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Tempête du 14 mars 2017 : Le personnel préposé aux télécommunications mérite des félicitations

18 novembre 2020

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) estime incomplet le reportage de Radio-Canada, diffusé dernièrement, concernant les appels reçus au Centre de gestion des appels (CGA) de la Sûreté du Québec (SQ) de Mascouche lors de la tempête de neige survenue en mars 2017. Rappelons qu’au cours de la nuit du 14 au 15 mars 2017, environ 300 véhicules sont restés coincés sur l’autoroute 13 en raison d’une tempête qui s’était abattue sur Montréal et les environs. Alors que le CGA était pris d’assaut par les appels, le SFPQ déplore que Radio-Canada se soit limitée à diffuser les enregistrements des réponses aux automobilistes du personnel préposé aux télécommunications, sans parler de l’un des problèmes majeurs constatés le soir de l’évènement : le manque d’effectifs. Plus de 1 400 appels ont été faits au CGA de Mascouche durant la nuit et seulement deux personnes préposées aux télécommunications étaient en poste pour répondre aux 228 appels d’usagers, prisonniers sur l’autoroute 13, qui demandaient du support.

« Nos membres, qui étaient à pied d’œuvre le soir de la tempête dans les CGA, ne sont nullement à blâmer : ils méritent plutôt des félicitations. Il s’agissait d’une situation exceptionnelle; ils ont fait preuve de sang-froid et ont agi professionnellement, et ce, malgré qu’ils étaient nettement en sous-effectif pour un tel évènement », indique Michel Girard, représentant régional du SFPQ.

Le travail des personnes préposées aux télécommunications n’est pas de tout repos, rappelle le SFPQ. Depuis longtemps, elles réclament que leur travail soit reconnu à sa juste valeur comme celui des centres d’appels d’urgence. De plus, le retard salarial que ces personnes accusent par rapport aux préposées et préposés travaillant pour d’autres corps de police, jumelé à la précarité de l’emploi, suscite énormément de frustration.

« Plus de 40 % du personnel préposé aux télécommunications de la SQ est à statut précaire. Leurs quarts de travail sont de jour, de soir ou de nuit, sans heures de travail garanties. Les conséquences d’un tel régime sur les conditions de vie sont importantes, tant sur la conciliation travail-famille, la vie sociale que sur le sommeil. Il en résulte un taux de roulement important et une perte d’expertise énorme pour l’employeur, principalement en raison des horaires particulièrement pénibles et des conditions salariales jugées médiocres », conclut monsieur Girard. 

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